Une expérimentation grandeur nature qui n’est pas nouvelle pour la ville. Depuis 2015, la ville procède déjà à l’extinction de l’éclairage public, de minuit à 5h, dans les parcs, jardins, le mail de Chevry et les liaisons douces. Une action qui vise à la protection de l’environnement.
La pollution lumineuse due aux éclairages artificiels a de nombreuses conséquences, que ce soit au niveau de la biodiversité, de la dépense énergétique ou de la santé humaine.
Préserver la biodiversité
La pollution lumineuse modifie les comportements de toutes les espèces dépendant du rythme circadien, alternant jour et nuit. Y compris l’être humain !
Les éclairages artificiels ont un effet attractif ou répulsif pour les espèces nocturnes (oiseaux, insectes, chauves-souris…). Ce phénomène perturbe
directement leur déplacement, leur reproduction, la recherche alimentaire et a un fort impact sur la croissance et le développement de certaines espèces.
L’extinction de la lumière est donc un véritable enjeu pour la préservation de la biodiversité.
Diminuer la consommation énergétique
La maîtrise de l’éclairage public est un élément important de la réduction des consommations électriques. Depuis de nombreuses années, la ville a entrepris de renouveler son parc de luminaires par de nouveaux dispositifs moins consommateurs. Ainsi, près de 66 % du parc a été remplacé, engageant une économie d’environ 37 % sur la consommation annuelle. Mais on peut encore faire mieux. Éteindre la lumière la nuit dans certains secteurs contribue aussi à diminuer notre consommation d’énergie.
A la fin de la période test, l'ASL de la Blancharde collectera les retours et avis des habitants. Puis elle présentera le bilan de cette aventure et procédera à un vote pour savoir si cette disposition sera définitivement adoptée.
