Quartier de Chevry

Maisons, 1999

" Il était une fois, il y a longtemps, un plateau boueux et venteux
à l’orée de l’Hurepoix. Un jour, un Monsieur de Paris, à l’étonnement de tous, parla de maisons, de centaines de maisons, de jardins, d’écoles, de piscine, de tennis, de stades,
d’un nouvel art de vivre, de mettre la ville à la campagne… Ah ! l’original
! "
Bernard Siriex, extrait de Chevry Contact n° 1,  Mai 1974

Un vaste programme immobilier tombé du ciel

En 1968, le promoteur immobilier Robert de Balkany dépose un projet de construction baptisé " Chevry 2 ", sur un terrain acquis quelques années auparavant, situé à cheval entre les communes de Gif, Gometz-la-Ville et Gometz-le-Châtel. Les trois communes se regroupent alors au sein d’un syndicat, les " 3 G " pour négocier au mieux les conditions de construction de cet immense lotissement. La convention de ZAC du parc de Belleville, signée en 1969, détermine alors l’essentiel du style et du cadre de vie de Chevry.

Une naissance chaotique

Les premières maisons sortent de terre en 1972, toutefois, les conditions de viedes " paléo-chevriens " sont difficiles, au milieu d’un chantier boueux, subissant une bise glaciale, d’autant que les maisons tant vantées par les plaquettes publicitaires ne tiennent pas leurs promesses : les malfaçons sont légion.

En 1974, Chevry est officiellement rattaché à Gif qui souhaite maîtriser l’évolution de ce nouveau quartier atypique. Les relations tumultueuses avec le promoteur, la crise économique, rendront la naissance de Chevry douloureuse. Quatre avenants à la convention seront nécessaires pour achever le chantier, en 1993.

Un concept original

Projet d’urbanisme ambitieux et inédit à l’époque, élaboré par l’architecte Alain Cornet-Vernet, inspiré des Etat-Unis, Chevry a été conçu comme une " ville à la campagne ", avec un réseau de hameaux indépendants organisés en raquettes, ouvert sur une rocade, offrant un cadre de vie où l’équilibre entre la nature et l’habitat reste préservé.