Henri-Georges Amodru

Henri Amodru et sa fille à Gif dans la Grande Rue (Rue Amodru) en 1932
En 1946, la ville rend hommage au giffois Henri-Georges Amodru, engagé dans la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale, en donnant son nom à la rue principale du centre de Gif où il résidait autrefois.

Henri-Georges Amodru (1898-1944)

Résistant mort en déportation

Ancien élève de l’École d’Horlogerie de Besançon, Henri-Georges Amodru entame une brillante carrière aux Postes, télégraphes et téléphones (PTT).
Son travail à Versailles l’incite à s’installer à Gif en 1924, dans une petite maison située Grande rue.

Durant les années sombres de l’Occupation, il est contrôleur principal du Central Téléphonique des PTT à Paris. Comme tant d’autres français, il écoute les émissions de la BBC, mais personne dans sa famille n’a jamais rien su de son engagement dans la Résistance.
Le 29 juin 1944 au soir, vraisemblablement sur dénonciation, les Allemands l’arrêtent et le mettent au secret à la prison de Fresnes, avec l’un de ses collègues. Déporté en août 1944 à Buchenwald, aucun des siens ne le reverra jamais. Henri-Georges Amodru décède en captivité au camp d’Ellerick-Dora (Allemagne).

L’ancienne Grande rue devient la rue Henri Amodru

Le 29 septembre 1946, suite à la demande de M. Rouzie, président de la Section des prisonniers de guerre de Gif, par délibération, le conseil municipal décide à l’unanimité d’honorer la mémoire de ceux tombés pour la France en rebaptisant de leurs noms certaines rue de Gif.