1. Signalez en ligne vos piqures
Afin de mieux prévenir les piqûres et la maladie de Lyme, il est important de savoir où et quand les tiques piquent. Vous pouvez contribuer à améliorer cette connaissance en signalant vos piqûres ou celles de vos animaux de compagnie.
Vous pouvez utiliser votre smartphone ou votre ordinateur :
- Appli mobile (iPhone ou Android) : cherchez l'appli "Signalement TIQUE" de INRA.
- Site Web : cliquez sur ce lien.
Comment faire votre signalement ?
- Lors de votre 1ère visite, vous devez créer un compte.
- Connectez-vous.
- Cliquez sur : "Ajoutez une observation" et choisissez un formulaire en cliquant dessus. Répondez à toutes les questions (2-3 minutes).
- Localisez le lieu de la piqûre sur la carte.
Pour l'appli mobile : taper deux fois sur l'écran ou laisser assez longtemps votre doigt (selon votre smartphone).
Si vous ne voyez pas s’afficher le symbole sur la carte, zoomez davantage et essayez de nouveau. - Prenez des photos de la tique et joignez-les à votre déclaration.
Ce n'est pas obligatoire mais c'est mieux pour identifier l'espèce de tique. - Envoyez le formulaire
2. Envoyez la tique
- Avant d'envoyer la tique, il faut signaler votre piqûre à l'aide de l'application ou du site web (voir ci-dessus).
- Coller la (ou les) tique(s) avec un morceau de papier adhésif sur une feuille de papier.
- Indiquez votre nom, votre email et la date de votre signalement.Envoyez à l'adresse :
Projet CITIQUE
Laboratoire “Tous Chercheurs”
Centre INRA Grand Est-Nancy
54280 Champenoux
Attention ! Les tiques qui ne sont pas signalées ou qui ne sont pas accompagnées de votre nom, votre e-mail et la date de déclaration ne pourront pas être analysées.
Quelles analyses sont réalisées sur les tiques ? En savoir plus sur les analyses.
Les analyses de ces données seront diffusées régulièrement
sur le compte twitter ou sur le site web.
En savoir plus sir les piqures des tiques sur le site Internet de l'Assurance Maladie, Ameli.
Le plan Lyme en France
La Haute autorité de Santé (HAS) et la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) ont présenté les conclusions du programme national de diagnostic et de soins (PNDS), élaboré avec les professionnels et les associations de patients.
Ce PNDS propose des modalités de prise en charge harmonisée sur le territoire, sur la base d’une analyse de l’état de l’art médical au niveau international. Il doit être validé par le Collège de la HAS au mois d’avril.
Le protocole national de diagnostic et de soins (PNDS) servira de base à la mise en place d’un parcours gradué de soins, comprenant les médecins généralistes, des centres de compétence pluridisciplinaire dans chaque région et 5 centres de référence interrégionaux qui seront mis en place en janvier 2019, sous l’autorité des agences régionales de santé.
