Exposition CNRS : le vivant comme modèle

Exposition CNRS

Exposition CNRS : le vivant comme modèle
Santé, robotique, écologie, chimie, sciences pour l’ingénieur… à travers l’exposition "Le vivant comme modèle" présentée au château de Belleville du 08 au 10 octobre 2021, découvrez les recherches CNRS inspirées de la nature.

Informations pratiques

Du 8 au 10 octobre 2021
Horaires d'ouverture :
de 14h à 18h
Au château de Belleville. Entrée libre.

Cette exposition est conçue par le CNRS.

Le vivant comme modèle

Que ce soit pour concevoir de nouveaux matériaux ou inventer la médecine de demain, les chercheurs du CNRS prennent souvent "Le vivant comme modèle" pour innover. Le CNRS propose de découvrir en images les recherches de ses laboratoires qui prennent "Le vivant comme modèle". Cette exposition inédite rend compte des associations parfois surprenantes que permet la bio-inspiration.

Bienvenue dans le monde bio-inspiré

Observer et mieux comprendre la nature pour en répliquer le génie… Si l'idée n'est pas neuve, l'art de copier le vivant pour innover (bio-inspiration) apparaît plus que jamais comme une tendance majeure, que ce soit en santé, robotique, écologie, chimie ou sciences de l'ingénieur.


Les visiteurs découvriront que l'étude des papillons peut permettre de protéger les cellules photovoltaïques, que des chercheurs détournent les capacités infectieuses des bactéries et des virus afin de délivrer des médicaments au cœur des cellules, tandis que des roboticiens cherchent à copier l'immense capacité d'apprentissage des enfants pour mettre au point des robots qui apprennent de leur environnement.



Cette exposition témoigne de la très grande diversité des recherches menées au CNRS qui entend ainsi rendre accessibles au grand public leurs sens et leur portée.

Conférence : l'ordinateur de demain sera-t-il bio-inspiré ?

Vendredi 08 octobre de 19h à 20h au château de Belleville
Gratuit - Nombre de place limité : sur inscription
Par Damien Querlioz, chercheur CNRS au Centre de nanosciences et de nanotechnologies (CNRS/Université Paris-Saclay)
 
Nos machines de calcul, aujourd'hui omniprésentes, sont toutes basées sur une architecture matérielle et conceptuelle qui date de près de 70 ans. Mais que conclure de la victoire au jeu de go d'un super-calculateur de plusieurs centaines de milliers de watt, face à un humain dont le cerveau ne consomme qu'une vingtaine de watt ? Et si la réponse pour concevoir des ordinateurs moins énergivores se trouvait justement dans une autre architecture de machine de calcul, inspirée des principes de fonctionnement de notre cerveau ? Aujourd'hui, des projets destinés à mettre au point physiquement des machines de calcul de type "neuromorphique" apparaissent, signant un changement de paradigme qui pourrait demander une remise en cause de la culture de l'ordinateur numérique et de ses concepts.