Quartier de Courcelle

Courcelle - Route de Madrid

Le plus important hameau de Gif

Le nom de cet ancien hameau, limitrophe de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, dérive du latin Curticella ou curtis dans les chartes, qui peut se traduire par champs cultivés labourables ou petit domaine, petite cour.
À la fin du XVIIe siècle, les terres de Courcelle sont le fief de la famille Feydeau, également propriétaires du château éponyme.

Un désenclavement progressif

A la fin du XIXe siècle, avec l’ancestrale route de Chevreuse, la nouvelle voie de chemin de fer, prolongement de la Ligne de Sceaux, permet de desservir ce hameau reculé qui se voit doté d’une gare à partir de 1897.
Plus tard, l’inauguration de la route de la Gruerie en 1908 facilite l’accès, par Courcelle, au plateau sud vers Gometz.

Les premiers lotissements

Dans les années 1920, dans un contexte d’expansion urbaine à la périphérie de Paris, Courcelle suscite les convoitises d’un lotisseur qui acquiert au total la propriété de 57 000 m2 de terrains.

Pendant longtemps, les habitants des nouveaux lotissements pâtissent du manque d’eau, l’absence d’électricité, de gaz, de commerces et d’école, vivant dans de petites constructions sommaires faites de planches de récupération, de carton bitumé et de tôle ondulée. Toutefois, une forte solidarité de quartier lie ces habitants, qui se sentent Courcellois avant d’être Giffois.

Peu à peu, après d’âpres luttes, les infrastructures s’améliorent, la population du hameau augmente et en 1938 les petits Courcellois font leur rentrée dans leur toute nouvelle école après dix années d’attente.

Du côté de Jaumeron…

Non loin du château de Courcelle, un autre " château ", aujourd’hui disparu, trônait au cœur de la prairie de Jaumeron le long de l’Yvette. Grande demeure bourgeoise du XIXe siècle, le château de Jaumeron et son parc de 6 ha était pendant l’entre-deux guerres la propriété du syndicat ouvrier des industries chimiques qui y installa en 1938 un centre de loisirs et de vacances dirigé par Jean Poulmarch. Le domaine deviendra ensuite la propriété de la RATP, puis de la commune qui aménagera le site en parc paysager.