Dans le quartier urbain : la route prendra ses courbes à l'écart de la voie de bus.
Inaugurant Supélec, le 19 juin 1976, le Président de la République Valéry Giscard d'Estaing s'étonna de l'aspect rural de la route et du cadre de la grande école : “ ce plateau devra, en ce qui concerne ses accès et sa verdure, changer sans doute quelque peu de caractère... ”.
Ledit accès n'était qu'un chemin vicinal giffois séparant deux mondes : au nord celui des céréaliculteurs, au sud celui des ingénieurs (1).
L'État rêvait alors d'urbaniser le plateau de Saclay et de le desservir par des voies rapides. La bretelle autoroutière F18 (actuelle N 118), nord-sud, était ouverte depuis 4 ans, une autoroute est-ouest s'annonçait... (2)
Ce tableau resta pourtant figé pendant presque 40 ans. Cependant, quelques nouveaux établissements vinrent à Moulon s'aligner avec les précédents au sud de la petite route devenue départementale (baptisée "Route 128" par référence à la "Route de la Science" de Boston) mais de plus en plus inadaptée à l'augmentation du trafic routier (3).
Aujourd'hui, le projet Paris-Saclay modifie l'identité de la Route 128. En effet, elle ne formera bientôt plus la limite entre le rural et l'urbain, laquelle sera reportée au nord vers la Rigole de Corbeville. Se retrouvant dans le quartier urbain de Moulon, la route deviendra un boulevard rectiligne, avec des trottoirs et un coude à angle droit (4). Par ailleurs, elle n'accueillera plus les bus des lignes publiques puisque ceux-ci circuleront sur leur propre voie express, en desservant au passage plusieurs stations dans le quartier (5).
Nous - les Giffois - voulons rendre hommage à la modeste et musarde Route 128, avant qu'elle ne devienne urbaine, et à tous nos élus qui, réclamant une voie réservée aux autobus publics, nous ont évité et nous éviteront demain une autoroute est-ouest sur le plateau de Saclay (6).
Cependant nous attendons les liaisons commodes promises entre la vallée de l'Yvette et Moulon, le métro du Grand Paris qui desservira - sans le défigurer - le Plateau de Saclay, et la modernisation de la ligne B du RER (7).
Les chantiers en cours
Le radar de guidage aérien
Au bout du plateau de Saclay, au-dessus du campus de Polytechnique (commune de Palaiseau), se dresse depuis la fin avril la très haute grue du chantier de construction de la tour du radar de guidage de l'aviation civile qui remplacera l'actuel " Tee de golf " (souvent pris pour un château d'eau) érigé en 1990 au-dessus du quartier Camille Claudel pour gérer l'approche aérienne de l'aéroport d'Orly.
Cette nouvelle tour, conçue par le cabinet d'architectes Barthélémy-Grino, s'élèvera à 65 m au-dessus du plateau et prendra la forme d'une colonne de 57 m, entièrement ajourée par des claires-voies, supportant une sphère servant de coiffe au radar.
Elle sera livrée au premier semestre 2016.
Le “ Lieu de Vie ”
La façade inclinée avec loggia de la Maison de l'Ingénieur a perdu sa vue directe sur l'IUT du fait de la construction du “ Lieu de Vie ” dont l'impressionnante structure de piliers fins et de grosses poutres en béton est désormais achevée sur ses deux étages.
Les futures rues de Moulon
Le 15 avril 2015 au matin des engins chenillés de terrassement ont franchi vers le nord la limite symbolique de la RD 128. Coupant à travers champs, ils ont dégagé les emprises du boulevard qui la remplacera dans le futur quartier urbain et des rues secondaires qui s'y raccorderont à angle droit.
Depuis lors le camp de base de ce chantier de voirie et de celui de la construction de l'École Normale Supérieure a été dégagé et hérissé de préfabriqués servant de logements et de bureaux.
Pendant ce temps les stations de la voie du bus express ont été achevées dans la section Moulon-Christ de Saclay. Entre Polytechnique et Moulon l'emprise de la voie réservée est maintenant rebouchée, enterrant ses nombreuses conduites et cuves souterraines servant à la gestion des eaux de pluie.
Des nouvelles des institutions
Le rappel à l'ordre de l'EPPS par la CAPS
La délibération n° 2015-48 du Conseil communautaire du 23 avril 2015 de la CAPS, adoptée par 54 voix pour et 2 abstentions, consiste essentiellement en une motion adressée par les élus des 11 communes de la CAPS (Communauté d'agglomération du Plateau de Saclay) au Président de l'EPPS (Établissement Public du Plateau de Saclay, gestionnaire du projet Paris-Saclay) et aux représentants de l'État, pour leur rappeler sur un ton particulièrement déterminé la nécessité de tenir compte des avis des représentants élus des populations locales impliquées par le projet.
Cette motion est consultableici (source : site Internet de la CAPS).
Le rapport de la Commission d'enquête sur le CDT
La commission d'enquête a conclu le 23 avril 2015 son rapport sur l'enquête publique concernant le Contrat de Développement Territorial “ Paris-Saclay Territoire Sud ” par un avis unanimement défavorable.
Le projet devra donc être actualisé, corrigé, complété, et précisé selon les indications de la commission d'enquête, qui demande en particulier la mise en cohérence du projet avec la Convention européenne du paysage, et la création d'un mécanisme de concertation permettant d'améliorer sa gouvernance.
Gif participe à...
- L' exposition sur la Ligne 18 (Orly-Versailles) du Métro du Grand Paris qui se tiendra jusqu'au 12 juin dans le hall de la mairie de Gif.
En savoir plus.
- L'enquête publique sur l'installation de l'École Normale Supérieure (de Cachan) à Moulon qui sera ouverte jusqu'au 12 juin à la mairie de Gif.
En savoir plus.
On en parle
La relève de l'EPPS
Grégoire de Lasteyrie, maire de Palaiseau et Président-délégué de la CAPS, a exprimé, dans un article de l'Opinion du 5 mai 2015 titré “L'État est-il en train de tuer l'EPPS ?”, son opposition au projet de création par l'État d'un Établissement public d'aménagement remplaçant l'actuel Établissement public du Plateau de Saclay, parce que ce nouvel organisme donnerait encore la prééminence au point de vue de l'État (et de la Ville de Paris) sur celui des élus locaux.
Émilie du Châtelet
La romancière bulgaro-française Julia Kristeva évoque dans son dernier roman, “L’horloge enchantée”, publié en février 2015, la figure étonnante d’Émilie du Châtelet, première informaticienne de l’Histoire, dont le nom a été donné à la résidence universitaire de Moulon.
L’horloge enchantée (éditions Fayard).
Notes
Rectification de la note 7 de la chronique de mai 2015
Il était question des "10 communes" du DIPS (District intercommunal du plateau de Saclay) en 1994. En réalité il y en avait 14 en tout, soit dix de l'Essonne et quatre des Yvelines (Toussus-le-Noble, qui appartenait aux quinze communes du précédent Syndicat intercommunal du Plateau de Saclay, avait refusé de participer au district).
1 : Le Président de la République était arrivé à l'École Sup'Élec (actuelle Supélec), le samedi 19 juin 1976, par le rustique CVO 2 (chemin vicinal ordinaire n°2) que la commune de Gif refusait d'entretenir au motif qu'il avait été défoncé par les engins des chantiers de construction d'établissements d'enseignement supérieur (dont Supélec) qui ne payaient aucune taxe locale. Ce CVO 2 fut repris par le département en 1979, qui en fit une route départementale devenue l'actuelle Route 128 au début de l'année 1980.
En 1976, le CVO 2 desservait à Moulon, outre Supélec depuis 1975, l'IUT (Institut Universitaire de Technologie) depuis 1971 et le CESI (Centre d’études supérieures industrielles, futur CNEF) depuis 1972.
La photographie qui illustre cette chronique a été prise au carrefour de la Route 128, du Chemin de Moulon et de la rue Joliot-Curie, donc à l'entrée de Supélec. On y voit à l'arrière plan les bâtiments de Digitéo à Moulon, à gauche le virage en S de la Route 128 et à droite le S de la voie réservée au bus express, avec au premier plan le futur quai de la station correspondante. Dans quelques mois, la route 128 aura ici été déplacée vers le nord (à gauche) et sera très amplement séparée de la voie réservée au bus express. Elles le demeureront vers l'est jusqu'à la sortie du futur quartier urbain de Moulon puis se réuniront de nouveau au-delà de la passerelle de Corbeville en direction du futur quartier de Polytechnique sur la commune de Palaiseau. De même, à l'ouest du quartier urbain de Moulon, la 128 et la voie réservée resteront côte à côte.
2 : L'idée d'une autoroute est-ouest traversant le Plateau de Saclay pour relier Melun à Mantes (ou Corbeil à Versailles, ou Evry à Saint-Quentin en Yvelines et Trappes, selon les auteurs des plans successifs d'aménagement de la région parisienne) remonte au plan Prost de 1934. Elle figura ensuite sur tous les plans et ne fut véritablement abandonnée qu'à partir du Schéma Directeur de la Région Île de France de 2008. La position exacte de cet axe a aussi souvent changé que son nom, passant par exemple de "ARISO" puis "A 87", à "B12". Aujourd'hui, les associations membres de l'UASPS (Union des Associations de Sauvegarde du Plateau de Saclay et des vallées limitrophes) s'inquiètent d'une éventuelle transformation de la RD 36 en une autoroute et rappellent qu'elles refusent tout axe routier lourd est-ouest à travers le plateau de Saclay.
3 : Après l'extension de la Faculté des Sciences de Paris sur le site d'Orsay en 1956, et la greffe de l'Institut des Hautes Études Scientifiques à Bures en 1962, la Ligne de Sceaux fut surnommée "Ligne des professeurs". Quatre ans avant la venue du Président de la République à Supélec par le CVO 2, il existait déjà sur le plateau de Saclay un axe surnommé "Route des Cerveaux" : la F 18 (actuelle N 118), ouverte en 1972, qui desservait le CEA par l'échangeur de Saclay et, par celui de Corbeville, la Faculté des Sciences d'Orsay, et - à Moulon - l'IUT et le CESI.
A la charnière des années 1970 et 1980, la même source d'inspiration conduisit le Conseil général de l'Essonne (où le représentant de Gif était alors Michel Pelchat) à dénommer "Route 128" l'ancien chemin vicinal ordinaire n°2, tout juste devenu route départementale (sa réfection entre la Ferme de Moulon et l'échangeur de Corbeville ne sera entreprise qu'à l'été 1981). Cette dénomination se référait en effet à la "Massachusetts State Route 128", autoroute de contournement par l'ouest de la ville de Boston, construite en 1927, qui devînt célèbre dans les années 1960-70 comme symbole du passage des industries traditionnelles aux nouvelles technologies, lesquelles y avaient été attirées par l'activité du pôle de recherche de l'université de Harvard et des 72 laboratoires du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Sans doute y avait-il aussi beaucoup d'humour et/ou d'optimisme dans ce choix de baptiser du nom d'une autoroute péri-urbaine nationale "à l'américaine", de près de 100 kilomètres de long, une modeste route départementale typiquement rurale, encore criblée de nids de poules et au moins dix fois plus étroite et courte...
4 : A l'ouest de la N 118, la Route 128 ne sera urbaine que dans la partie giffoise du futur quartier urbain de Moulon. En effet, cette route ne touche que d'un coin (l'échangeur de Corbeville) la partie orcéenne du quartier, et elle conservera son allure semi-rurale (au sud la ville, au nord la campagne) dans la partie saint-aubinoise de Moulon. Dans sa partie giffoise le passage à l'urbanité se marquera par trois particularités : d'abord un tracé rectifié au laser et à la boussole GPS (un tronçon est-ouest à partir de l'échangeur de Corbeville, un tronçon nord-sud pour rejoindre l'actuelle route 128 à la limite de Gif et de Saint-Aubin) ; ensuite une disjonction entre elle et la voie réservée au bus-express (laquelle - de même que la piste cyclable - ne la jouxtera plus ni n'épousera ses virages) ; enfin une perte de sa fonction de limite entre ville (au sud) et campagne (au nord) puisque de part et d'autre du nouveau tracé se développera un environnement urbain dont la limite nord sera la lisière des mouillères de la rive gauche (sud) de la Rigole de Corbeville. D'autres caractères complèteront le tableau pour faire de la 128 dans sa partie urbaine un "boulevard" : il y aura des trottoirs, des places de stationnement, des passages protégés pour piétons, des bordures végétalisées, des réverbères et sans doute des équipements permettant de réduire réellement la vitesse à moins de 50 km/h. Cependant il lui restera un caractère de ruralité : des engins agricoles l'emprunteront pour travailler les terres cultivables protégées situées à l'extrême nord-ouest du territoire de Gif et sur les communes des alentours. Le maintien de l'agriculture sur le plateau est en effet conditionné par la possibilité donnée aux agriculteurs d'y circuler avec leurs engins.
5 : Les travaux actuels concernent la réalisation de 3 stations de bus express dans la partie giffoise de Moulon (à l'entrée de l'IUT, au droit du PCRI et de l'IPS2, à l'entrée de Supélec) et de 2 autres sur Saint-Aubin (à l'Orme des Merisiers et au droit du Synchrotron Soleil). La CAPS est l'acteur principal de la création et de la gestion des lignes de bus, notamment sur l'axe est-ouest entre Massy et Saint-Quentin en Yvelines via Polytechnique, le Moulon et Saclay, et sur l'axe nord-sud entre Les Ulis et la gare RER de Jouy en Josas via le Guichet (gare du RER B), Moulon et Saclay. Le prolongement jusqu'au Christ de Saclay de la voie actuelle en site propre de Massy à Polytechnique sera très prochainement achevé. L'intérêt de la voie réservée aux transports en commun est de permettre d'augmenter la fréquence des passages aux heures de pointe et de raccourcir la durée des trajets, donc de rendre un service plus attractif qui devrait dissuader le recours à l'automobile individuelle.
6 : Apparu en 1934, le projet d'autoroute est-ouest à hauteur du plateau de Saclay (ou du fond de la vallée de l'Yvette ou de la Bièvre selon les différents plans d'aménagement la région parisienne) n'a vraiment disparu qu'à partir du Schéma Directeur Régional d'Ile de France de 2008, sous la pression constamment réactivée des associations et des collectivités locales, par exemple de la commune de Gif dont le Conseil municipal vota en mai 1982 son opposition "à toute augmentation de la capacité du réseau routier situé au nord-ouest de l'Essonne".
Cependant, le projet Paris-Saclay comporte aujourd'hui la concrétisation de la décision prise en 2010 (validée par enquête publique) d'un doublement de la RD 36 qui n'est pour le moment qu'à deux voies entre Palaiseau et Saclay. Bien qu'il ne soit pas question que la future route à 4 voies devienne une autoroute, les associations et les élus demeurent très vigilants et beaucoup pensent que la création de la voie réservée aux bus express rend inutile l'élargissement de la route, dont la décision a été prise à une époque où le projet de métro n'était pas arrêté. L'hypothèse de tous est en effet, comme le rappelle l'UASPS (Union des Associations de Sauvegarde du Plateau de Saclay et des vallées limitrophes), que " le doublement de la RD 36 à l'ouest du Christ de Saclay créerait les conditions pour relier l'A 10 et l'A 12 à travers la N 118 et la RD 36, ouvrant ainsi une perspective de flots de camions empruntant cet itinéraire afin de contourner Paris par l'ouest". La CAPS faisait par ailleurs valoir en avril 2014 que "l’annulation du doublement de la RD 36 permettrait la réalisation d’une tranchée couverte pour le métro, sans emprise supplémentaire sur les terres agricoles". Le rapport de la Commission d'enquête du 23 avril 2015 sur le CDT (Contrat de développement territorial) fait écho à cette demande en rendant compte d'une pétition signée par 1937 citoyens déclarant : "les soussignés protestent contre le projet de doublement de la RD 36 à 2X2 voies sur le plateau de Saclay, sur un itinéraire pour lequel l'État et les collectivités vont déjà investir dans deux transports en commun : un TCSP (transport en commun en site propre) dès 2015 et un métro léger ensuite".
7 : Le projet d'un métro sur le Plateau de Saclay apparut pour la première fois dans le SDAU (Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme) de 1965 élaboré par le Délégué général au District de la Région de Paris, qui déclarait : "Le Secteur de Saclay sera desservi par l'ARISO (Autoroute inter-urbaine de Seine-et-Oise) et par le métro express régional qui reliera Paris et les centres urbains nouveaux de l'ouest parisien : Trappes, Saclay, Evry, Tigery-Lieusaint." (extrait de l'article de P. Ceccaldi - Pavard, secrétaire du Conseil d'administration du District de la Région de Paris, titré "Les hauts lieux de la Science", publié dans la Revue de l'Essonne, n°1, décembre 1966). Aujourd'hui, ce projet est porté par la SGP (Société du Grand Paris). Sa ligne 18, qui desservira le Plateau de Saclay, est encore à l'étude et devrait faire l'objet d'une enquête publique en 2016. L'EPPS précisait en avril 2015 que "sa mise en service est prévue en deux temps : à l’horizon 2024 pour la partie située entre la gare Aéroport d’Orly et la gare CEA, et 2030 jusqu’à Versailles-Chantiers". La CAPS souhaite que cette ligne soit enterrée à l'ouest de Saclay et insiste surtout sur la nécessité de rénover le plus tôt possible la ligne B du RER qui dessert actuellement seule les principaux accès du sud du Plateau de Saclay, de Massy à Gif. Par ailleurs la CAPS développe son réseau de bus en cherchant à en accroître la capacité et la qualité. Par exemple, un projet de liaison par bus entre Gif centre et le Moulon par l'intérieur du Parc du CNRS est actuellement à l'étude afin d'éviter la surcharge de la RN 306 dans la côte de Belle-Image.
Concernant les autres types de liaisons entre vallée et plateau, on peut lire dans le rapport d'enquête publique du 23 avril 2015 sur le CDT (Contrat de développement territorial) que "La commission d'enquête se félicite que le principe du téléphérique semble être retenu, mais déplore que la réalisation d’escaliers mécaniques semble être passée à la trappe, et regrette que rien ne soit dit sur ce mode innovant quand bien même il poserait des problèmes techniques."
Cependant, l'urgence est d'assurer dès maintenant une desserte satisfaisante du plateau, avant même que le campus et les quartiers urbains soient achevés. C'est ce que réclame la CAPS dans sa motion du 9 avril 2015 (délibération 2015-48, adoptée par 54 voix pour et 2 abstentions) en affirmant sa volonté de "conditionner la poursuite de l'aménagement à la réalisation des grandes infrastructures viaires - déjà saturées - tant au niveau des axes structurants (RN 118, RD 128, RD 36) que des portes d'entrées du plateau (Christ de Saclay, échangeur de Corbeville, ring de Polytechnique)."