Poirier sauvage

Abbaye-Belleville
  • Nom commun
    Poirier sauvage
    Nom latin
    Pirus communis
    Famille
    Rosacées
    Origine
    Asie mineure où l’espèce abonde dans les massifs montagneux
    Hauteur
    3-11 m
    Floraison
    avril-mai
  • Etymologie

    Pirus est issu du radical grec pis, qui a donné apios signifiant « le poirier ».

  • Caractéristiques

    Arbre à feuillage caduc, ses feuilles ovales, lisses et dentelées, mesurent 8 à 9 cm. Ses fleurs printanières, blanchâtres, sont réunies en grappes aplaties nommées corymbes. Elles sont munies d’anthères (partie supérieure de l'étamine des fleurs) de couleur rose-violet libérant le pollen. N’étant pas auto-fertile, ses fleurs sont principalement pollinisées par les abeilles qui fournissent un pollen compatible issu d’une autre variété de poirier et assurent la fécondation. Un pépin se forme alors dans l’ovaire qui se fructifie.

  • Utilisations

    Il est cultivé pour son fruit comestible, la poire. Son bois, homogène et compact, est recherché pour l'ébénisterie, la gravure, la fabrication d’instruments de musique (flûtes, touches de piano) et la sculpture. Il constitue un excellent bois de chauffage.

  • Histoire

    Présente depuis des siècles en Europe, la culture du poirier prend de l’ampleur au Moyen Âge. Elle est mise à l’honneur en France dans le verger du roi Louis XIV à Versailles, par le jardinier Jean de la Quintinie.

  • Propriétés médicinales

    Son écorce astringente est employée pour lutter contre la fièvre. Ses feuilles sont diurétiques et calmantes et exercent sur les urines une action antiputride.

Le saviez-vous ?

L’expression « être une bonne poire» tire son origine d’une métaphore de la poire bien mûre qui tombe toute seule de l’arbre telle une personne un peu naïve qui tomberait facilement dans un piège tendu (ou de son « wagon de pommes »).

Les premières cartes du tarot de Marseille ont été imprimées sur des planches de poirier sauvage.

Les arbres de cette espèce

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