Saule pleureur

Hors parcours
  • Nom commun
    Saule pleureur
    Nom latin
    Salix babylonica
    Famille
    Salicacées
    Origine
    Chine, Corée et Japon
    Hauteur
    8-10 m
    Floraison
    mars-avril
  • Etymologie

    Salix vient de salire qui signifie « saillir », c’est-à-dire croître rapidement. Le terme babylonica fait référence aux eaux de Babylone. En effet avant de connaitre sa véritable origine, il était imaginé que l’arbre avait abrité les pleurs des Juifs captifs le long des eaux de Babylone.

  • Caractéristiques

    Un tronc puissant, un port retombant caractéristique : le saule pleureur est un arbre très apprécié en ornement, notamment au bord des pièces d'eau. C’est à cause de ses longues branches-lianes pendantes au ras du sol qu’il semble pleurer. Une autre explication est parfois évoquée, cette fois liée au fait que l’eau de la rosée ou de condensation lorsqu’il fait plus chaud s’écoule régulièrement des feuilles et tombe au sol comme des larmes. Ses nombreuses feuilles sont longues, étroites et finement dentées. Elles sont portées par un pétiole très court. Son feuillage d’un vert plutôt tendre du printemps à l’été, devient couleur or en automne. Les fleurs sont regroupées en chatons d’ environ 2 cm de long. La plante est dioïque, c’est-à-dire que les fleurs mâles et les fleurs femelles se trouvent sur des pieds séparés.

  • Utilisations

    Ses jeunes tiges sont utilisées pour le tressage de l’osier. Cet arbre a la capacité de retenir et d’absorber, puis de transformer les métaux lourds (plomb, cadmium, chrome…) et autres polluants de l’eau.

    Cet arbre a la capacité de retenir et d’absorber, puis de transformer les métaux lourds (plomb, cadmium, chrome…) et autres polluants de l’eau.

    Cet arbre a la capacité de retenir et d’absorber, puis de transformer les métaux lourds (plomb, cadmium, chrome…) et autres polluants de l’eau.

  • Propriétés médicinales

    L’acide salicine présent dans l’écorce a pour vertu de calmer les inflammations et les douleurs rhumatismales.

Le saviez-vous ?

Une croyance dit qu’il suffit de s’asseoir sous ses branches pour faire passer les maux de têtes. Sur les branches de ce saule, on peut constater la présence d’une autre plante : le gui. Cette plante parasite sans racine, dite saprophyte, se fixe sur un arbre hôte, l’affaiblit et diminue la qualité de son bois en absorbant sa sève. Néanmoins, elle constitue une nourriture de choix pour de nombreux oiseaux telles que la fauvette, la grive ou la mésange et joue ainsi un rôle dans l’écosystème.

Les arbres de cette espèce

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