L'art dans la ville

L'art dans la ville : l'ouverture sur le monde de Médée
Partez à la découverte de ces œuvres qui témoignent de l’identité et de l’histoire de la commune dans l’espace urbain, tout en mettant en valeur la création contemporaine locale.

Ève à la pomme

La statue Ève à la pomme qui se dresse sur l’ilot de la pièce d’eau du parc de la mairie, est un bel exemple du travail du sculpteur Louis Dejean.
Elle a été prêtée à la commune par le musée d’Art Moderne.


Louis Dejean (1872-1953) a été formé à l’École de Arts Décoratifs. Plus tard, il a complété sa formation chez Antonin Carlès puis, auprès de Rodin qui l’appréciait et encourageait son travail.
Il participa au prestigieux projet d’ornementation du paquebot Normandie en imposant dans la salle à manger des premières classes La Normandie pacifique tenant un rameau d’olivier, allégorie monumentale de bronze.
Il réalisa à la même époque une nymphe couchée pour le bassin du Palais de Tokyo à Paris. Son style devint, avec le temps, plus ample, plus calme, les volumes plus sensuels.

Né de la tempête

“ Elle est douce et lisse au toucher comme la caresse d’une mère. Des siècles de tendresse. ”

La sculpteure giffoise Michèle Katel a réalisé une sculpture monumentale taillée dans un cèdre majestueux plusieurs fois centenaire et victime des intempéries de l’hiver 1999.

Comment donner du sens à cet arbre tombé à terre, matériau brut, pur et plein ? Comment symboliser la vie et la continuité après les blessures de la nature ?
Petit à petit, sous les mains de l’artiste, la sculpture a pris les formes d’un personnage imposant tout en rondeurs.

Buste de Michel Pelchat

Conseiller municipal de Gif de 1977 à 2004, conseiller général, député puis sénateur, Michel Pelchat, décédé en 2004, était très attaché à Gif et au monde du sport.

Il a notamment été à l’origine de l’implantation sur la commune du centre de secours des pompiers et de l’Institut biotechnologique des plantes. Il a également participé à la création des clubs de rugby et de cyclisme de Gif.

En 2005, la commune lui rend hommage en érigeant un buste réalisé par la Fonderie de Coubertin(Saint-Rémy-lès-Chevreuse) dans le Parc des Sports qui porte désormais son nom.

L’ouverture sur le monde

Œuvre de l’artiste giffoise Médée, cette sculpture représente la Terre entre deux feuilles de châtaigniers.

Elle souligne la vocation culturelle du château et du parc du Val Fleury, faisant écho au parc des Sports situé de l'autre côté de la rue Pécard.
Elle a été construite avec une armature métallique, du mortier fibré et de la mosaïque de tesselles polychromes.

La Sylphe

La Sylphe est une créature imaginaire de la mythologie occidentale. Elle incarne un génie de l’air, symbole de beauté, de subtilité et d'aspiration spirituelle.


Cette sculpture s’inspire de cartes postales du parc du Val Fleury datant des années 1900 qui attestent de la présence d’une statue située près de la mare.

La Sylphe a été réalisée dans du calcaire de Richemont par un collectif de sculpteurs, membres de l’atelier Sculpture du Club Chevry 2.

L’ADN, l’unité du vivant

Réalisée en aluminium brossé par l’artiste giffois Pascal Masi, cette œuvre, située dans le parc du Val Fleury, représente la double hélice de l’ADN s’ouvrant symboliquement vers le ciel.

Elle caractérise le territoire de Gif, imprégné de science :
- La propriété du Val Fleury appartenait jadis au CEA ; elle était le lieu de résidence de chercheurs venus travailler sur le plateau de Saclay.
- Le CNRS est installé au cœur de la vallée depuis sept décennies.
- Aujourd'hui, le quartier de Moulon est au centre du développement du campus Paris-Saclay.

Passionné de sciences, Pascal Masi est un sculpteur animalier reconnu qui expose à travers le monde.

L’homme sur sa chaise

Sculpture monumentale de deux mètres réalisée par l’artiste giffoise Médée, elle se tient au cœur du quartier de l’Abbaye, au pied de l’espace du Val de Gif.
Il a fallu sept ans à l’artiste pour achever cette pièce en bronze recréée à partir d’un original de 17 cm.
 
Qui est cet étrange petit homme assis au bord de cette grande chaise ?
Selon Médée : “ à chacun de lui donner un sens en imaginant une histoire. Il peut s’agir d’un conte de fée mais peut-être aussi d’une situation plus dramatique.

La danse de l’univers

Réalisée en 1991 à l’occasion de la reconstruction du collège Juliette Adam, cette sculpture en granit rose de Bretagne, œuvre de l’artiste Jeanne Lehmann, s’ouvre sur la voie piétonne qui mène au collège, rue Juliette Adam.

La Joueuse de flûte

En 1993, un hommage est rendu par la commune à Fernand Léger, qui a vécu à Gif les dernières années de sa vie.

Parmi les nombreuses manifestations organisées pour l’occasion, une collaboration entre des enfants de l’école maternelle des Sablons et le sculpteur Jean-Pierre Greuzat, donnait naissance à une grande sculpture en résine polychrome peinte de 3,50 mètres de hauteur érigée au rond-point des Sablons, à l’angle de l’avenue du Général Leclerc et de la rue du 8 mai 1945.

Cette Joueuse de flûte, inaugurée le 18 septembre 1993, incarne la passion de Fernand Léger pour l’art monumental et la couleur.

Tricorne

Cette sculpture en aluminium représentant une forme géométrique est l'oeuvre de Gérard Chamayou dit Félix (1929-2019), centralien, inventeur-sculpteur, et exécutée en 2005. Elle fait partie d'une donation de 44 sculptures de l'artistes à la Fondation CentraleSupelec et trône au coeur du jardin des Muses.

Félix a notamment conçu le célèbre dôme de la Géode à la Villette ainsi que les "Voûtes islamiques" de l'aéroport de Bagdad.

L'ADN, Unité du vivant

Le sculpteur Pascal Masi a signé cette œuvre monumentale installée près de l’École normale supérieure Paris-Saclay, comme un clin d’œil aux étudiants qui la fréquentent : “ Cette sculpture est une réponse picturale pour accompagner sur le plan artistique l’ensemble des habitants et des étudiants des écoles scientifiques installées sur le plateau. Passionné de sciences, c’est avec plaisir que j’ai répondu à la demande de l’EPA Paris-Saclay et de la ville pour imaginer une sculpture sur le thème de la science. J’ai donc souhaité travailler sur l’ADN qui pour moi est la grande molécule de la biologie. Elle semble jaillir du globe terrestre qui la soutient répondant à la métaphore selon laquelle la composition chimique de la terre a déterminé la composition chimique de la grande molécule du vivant qu’est l’ADN. Au sommet, elle s’ouvre vers le ciel pour représenter notre satellite sélénite ”, souligne l’artiste.

Cette pièce unique, faite en bronze, posée sur un socle en béton, mesure près de 4 m de haut. De quoi donner le tournis lorsque, posté à son pied, on observe ces chaines hélicoïdales, mémoire du monde vivant, en s’interrogeant sur les principes et mécanismes de la vie. Une ode à la beauté de la vie.

Hippipo ou le bonheur de vivre

Le sculpteur animalier Pascal Masi a tenté pendant tout son parcours artistique d’aborder le répertoire animalier le plus large possible notamment pour rendre compte de l’incroyable diversité du vivant que l’on doit entre autres choses à la structure de l’ADN, qui est pour le sculpteur une autre source d’inspiration majeure.

Après avoir traité un grand nombre de mammifères africains, Pascal Masi s’est attaché à représenter l’emblématique hippopotame à travers une création à la pose originale éloignée des représentations traditionnelles.

Le voici donc sur le dos, en train de se faire bronzer, de profiter de la vie, indifférent au monde qui l’entoure, niché au cœur d’une résidence du quartier de Moulon. Le choix de la couleur bleue renvoie à l’eau dans laquelle ce mammifère passe le plus clair de son temps.

Le Lion accroupi

Ce lion, force tranquille, en impose par ses dimensions et ses lignes inspirées du cubisme. La sculpture, réalisée par Louis Leygue, est une des premières commandes publiques faite par L’Ecole Normale Supérieure dans le cadre du 1% culturel.

À l’origine, elle était installée devant l’entrée du restaurant universitaire de l’ENS de Cachan. Après une opération de nettoyage pour lui redonner toute sa splendeur, elle trône désormais devant le parvis de l’ENS Paris-Saclay. Une opération délicate, quand on sait que la sculpture est composée de 25 blocs dont le poids total est estimé entre 25 et 30 tonnes.