Fernand Léger (1881-1955)
Peintre des couleurs et de la vie moderne
Après des études d’architecture et une formation à l’école des Arts décoratifs, Fernand Léger se rapproche du cubisme. À partir de 1912, il élabore sa théorie des contrastes appliquée aux formes et aux couleurs.
Au sortir de la guerre, il s’inspire des objets du quotidien puis revient à la figure, célébrant la beauté de la machine et de la ville moderne. Attiré par la technique de la métamorphose, l’artiste se lance à partir de 1936 dans des entreprises plus ambitieuses, notamment des décorations monumentales destinées au peuple. Figure majeure de la politique culturelle du Parti Communiste Français dont il devient membre en 1945, il réalise des compostions qui reflètent son engagement humaniste.
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Un atelier à Gif
C’est en 1952, alors que sa gloire est déjà mondiale, que Fernand Léger achète la guinguette désaffectée du Gros Tilleul, dans le quartier de Courcelle. Il avait remarqué cette ancienne hostellerie lors de séjours à Chevreuse où il soignait ses rhumatismes, et s’y installe définitivement en 1953 avec sa seconde femme, Nadia.
Les années giffoises correspondent à une période d’activité artistique féconde. Les paysages de Seine-et-Oise l’inspirent. C’est dans son atelier giffois que Fernand Léger exécute, entre autres, la "Partie de campagne" et les deux "Grande Parade".
Décédé à Gif en août 1955 d’une congestion cérébrale, il repose dans le nouveau cimetière. Une superbe "Fleur qui marche" orne sa pierre tombale.