La construction du château
Construit au XIXe siècle, le château du Val Fleury trône, du haut de ses 860 m2, dans un parc aménagé et agrémenté de pièces d’eau qui s’étend jusqu’au bord de l’Yvette. La propriété comprenait également une annexe, deux pavillons, une orangerie et un jardin potager.
Jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle, le château sera le lieu de résidence de notables locaux qui changent souvent.
Au service de la science
En 1949, les premiers coups de pioche sont donnés pour créer le Commissariat à l’Énergie Atomique sur le plateau de Saclay. Premiers appareils et premiers chercheurs s’y installent en 1951. Pour loger le personnel, le CEA acquiert, le 21 novembre 1947, auprès de la famille Lemaire, la propriété du Val Fleury. Le prix de vente sera alors fort discuté. Après trois années de procédures et de démêlés, l’acte notarié est signé en présence notamment de Raoul Dautry, administrateur général du CEA, de Frédéric et Irène Joliot-Curie.
Après l’occupation allemande, la demeure est à restaurer entièrement. C’est l’architecte Auguste Perret, réputé pour son esthétique fonctionnelle, qui se voit confier le programme immobilier du CEA. Le domaine héberge chercheurs, stagiaires, ingénieurs travaillant sur le plateau de Saclay. La demeure, avec ses seize chambres, ses dépendances, son écurie, son orangerie et son vaste parc, deviennent le théâtre d’une joyeuse vie de château.
Une vocation culturelle
En 2000, le château cesse son activité, avant de devenir la propriété de la commune qui en fait l’acquisition en 2003 avec le concours de l’Agence des Espaces Verts de la région Ile-de-France.
Le parc s’ouvre alors au public, tandis que le château, transformé en espace dédié à la culture, accueille aujourd’hui des expositions artistiques, scientifiques, historiques, au succès croissant.
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